Sirène, histoire d'une fille -poème fictif, un peu glauque

blabla de l'auteur : l'un de mes textes préférés, celui-là, je l'adore vraiment. Je me suis inspirée d'une fille que j'adore -je vous rassure, elle est tout ce qui est de plus normale ('fin, non, mais elle est bel et bien humaine). Je lui dédie ce "poème" qui ne respecte aucune règle -même si aucun de mes "poèmes" ne respecte des règles ^.^- Merci Marie. Je rajoute que cette version est presque "l'originale", et que l'arrangée est dans un cahier, mais la flemme de le taper à l'ordi -désolée =/ - Enfin bon ^^, voilà le texte :

Les pieds dans l'eau,
Les yeux plongés dans l'horizon
Assise sur un ponton,
Elle attend, espère, réfléchit
Une légère brise se lève
Et ondule la surface de la mer
Comme un souffle, le vent caresse son visage
La faisant frissoner
Cela fait plusieurs heures
Qu'elle est là, immobile
Ses cheveux noirs ondulant
Autour de son visage pur
Des vagues se forment
Aspergeant sa robe blanche d'eau salée
Une silhouette s'asseoit à ses côtés
Et commence à parler.
Les mots ruissèlent, incapables
De percer l'apparence immobile de la jeune femme
La mer paisible reflète ce spectacle
Où un inconnu tente de comprendre par les mots
Une personne silencieuse
Elle se lève, il se tait
A présent, le silence règne, seul le bruit de la mer
Se fait entendre
Un sourire se dessine sur les lèvres roses de la jeune femme
Il veut parler mais de peur de rompre
La magie de l'instant, reste silencieux et recule
Dans la lueur du jour décroissant
Une silhouette, droite, goûte enfin le bonheur
De la vie
Elle plonge.
Sa robe blanche ondule dans l'eau
Faisant ressortir toute la beautée du lieu
Un instant plus tard,Sa tête crève la surface
Des gouttes ruissèlent sur son visage
Elle éclate d'un rire cristallin
Première fois pour cette jeune femme et dernière vision de cet homme
Envoûté par sa magie,
Il se jette à l'eau
Pure inconscience
L'eau est trop profonde pour lui, il se noie.
Un sourire satisfait se dessine sur les lèvres de la jeune femme
Un sourire... exquis
Elle se régale de la naïveté des hommes.
Qui sont-ils ?
Pour croire conquérir leur coeur ; le coeur des sirènes
D'un chant, d'un regard, d'un rire ou d'un sourire,
Elles les tueront
Elle se régalent de la douleur des autres
Car elles-mêmes ont peur de souffrir
Premier ''crime'' d'une jeune femme
Qui, dans l'attente d'une prochaine ''victime''
Continuera de souffir, seule
Jusqu'à son prochain ''meurtre''

C'est trop ce poème, comme dirait James je suis trop naive, en lisant le début du poème j'ai fait: "tiens le premier qui risque de bien finir"...
Comment se tromper magistralement?
En tout cas c'est très beau et très agréable à lire!
En plus ca change une nouvelle fois le contexte, le décors...
La mer rend presque cette mort moins triste...

hihi, contente d'avoir eu l'effet escompté =3

c'est drôle, parce que des mois après je la vois encore assise sur ce même pont, ça fait tout drôle XD
et merci =)