Morgan Ridh
Nombre de messages : 372 Age : 29 <b>Fiche Personnage (consultable) </b> : Non reseigné <font color=#FF0000><b>L\'Essentiel:&l : -[Nationalité]:-[Age du personnage]:-[Année de l'élève]:-[Rôle, rangs et métier]:-[Espèce:] humain-[Sang : ]:mêlé-[Club : ]: aucun-[Activités:]aucune-[Relations:] : voir dans la fiche personnage ci-dessus.-[Situation : ] : célibataire- [Instruments:] :aucun- [Armes et Pouvoirs:] :baguette.- [Animal : ]aucun à Poudlard. <b>Transplanage</b> : <b>Niveau de Quidditch</b> : <b>Niveau Sort Informulé</b> : <b>Statut du membre et activité </b>: : simple membre Date d'inscription : 16/03/2008
Information du personnage REDOUTABILITE : de l'adversaire: (100/400) CADEAUX et BONUS REMPORTES :: Acces aux Lieux Bonus: aucun lieux bonus gagnés.
| Sujet: Elle -hémophobe s'abstenir- texte sombre Mer 7 Mai - 18:29 | |
| blabla de l'auteur : ce texte encore une fois est très sombre, étrangement la mort et la tristesse m'inspirent plus pour écrire ^^'. Pour ceux qui s'inquièteraient, je vous rassure, il ne s'est rien passé d'aussi sombre dans ma vie ^.^ voilà, j'avoue être fière de ce texte parce que je l'aime bien -^^-, et qu'Elle m'est étrangement sympathique, qu'elle me semble connue ^^' c'est drôle, j'aurais bien aimé la rencontrer, avant de la faire mourir ^^" *et là, je passe pour une folle xD* enfin, trêve de blablatage, passons au texte ^^ ! :
Ses cheveux châtains ondulent autour de son visage pâle et maigre. Si elle n’était pas aussi maigre et fatiguée, elle pourrait être très belle, mais la faim et le manque de sommeil ont creusé des sillons de fatigue sur son visage. A peine quinze ans et elle n’a déjà plus goût à rien. La vie est fade, la nourriture cendres. Les paysages et les couleurs, elle ne les voit plus. Tout est gris. Chez elle, elle n’a aucune échappatoire. Chez elle, c’est pire. C’est d’ailleurs là que tout a commencé. Un jour qu’elle rentrait après les cours, il n’y avait personne chez elle, juste son père. Jamais elle ne se serait douté qu’un jour ce serait à cause de lui qu’elle aurait perdu goût à la vie. Elle a essayé de s’en sortir, mais le revoir chaque jour a empiré les choses. Elle n’a pas réussi à aller de l’avant. Elle voulait oublier mais c’était trop dur. Elle ne pouvait pas en parler, elle avait honte, elle avait peur. Ses amies la voyaient chaque jour dépérir mais elle ne parlait pas, elle ne parlait plus. La jeune fille joyeuse, pleine de vie, heureuse, vivante, amicale, gentille s’était transformée en une adolescente mal dans sa peau, triste, maigre, insomniaque, « anorexique » et tourmentée. Elle avait mal… Si mal. Ses anciens amis, à force d’être accueillis par du silence à chacune de leurs questions s’étaient détournés d’elle. Mais comment en parler ? Comment parler ? Jamais elle ne s’était confiée, elle n’avait jamais su parler. Parler d’elle, se dévoiler… C’était quelque chose qu’elle ne savait pas faire. Il n’y a que quatre personnes à être restées à ses côtés. Lisa, sa meilleure amie, Elodie, sa « confidente », Thibault, son meilleur ami et Clara, sa petite-amie. Oui, petite-amie, car elle aime les filles. D’ailleurs, chaque jour, elle essuyait des insultes. Puis, elle est devenue « populaire », et tout s’est arrêté, personne n’osait l’insulter. Populaire, oui, mais pas dans le sens que l’on entend dans les établissements, elle était simplement « connue » et appréciée. Mais après cette soirée, elle est redescendue, elle a tout perdu, et les insultes l’accueillent à nouveau, plus dures, plus blessantes. Mais elle s’en fiche, elle ne fait plus attention à ce que les gens d’elle, plus rien n’a d’importance. Elle a été trahie, blessée, brisée, par l’un des êtres les plus importants pour elle. Elle a été salie. Par son propre père. Elle marche, ses pas la mènent au jardin public, jardin dans lequel elle a passé de si bons moments en compagnie de son amoure, de ses amies… Elle profite de son dernier après-midi. Les autres ont compris. Ils savent que certainement après ce week-end, jamais plus ils ne la reverront, ils savent mais ne peuvent rien faire. Ils savent qu’elle souffre plus qu’eux tous ne souffriront, ils savent qu’elle ne peut pas parler… Ils ont mal à la voir mourir à petit feu. Elle ne se soucie plus de rien, elle sent la mort approcher. Elle sent sa caresse froide et langoureuse, charmeuse et effrayante. Elle n’a pas peur. Elle a tellement pensé à mourir, elle s’est tellement retenue pour eux qu’elle ne plus avoir peur. Il n’y a pas d’autre issue que la mort. C’est son destin. Un vague signe de sourire étire ses lèvres une fraction de seconde quand elle se dit que six mois plus tôt en se disant cela, elle aurait éclaté de rire, cette notion de « destin » est si absurde… Et pourtant, aujourd’hui, elle sent que c’est sin tour, qu’elle doit mourir. Si elle ne meurt pas, elle ne vivra plus, ce ne sera qu’un ombre, elle se forcera à ne plus rien manger, à ne plus dormir du tout et à mourir à petit feu, pire qu’aujourd’hui. Alors oui, elle ne peut mourir qu’aujourd’hui. Sinon, elle ne pourra plus vivre. Elle lève les yeux vers le soleil et le regarde dix secondes. Pas plus. Elle ne veut pas non plus devenir aveugle le jour de sa mort. Elle veut profiter le plus possible. Alors, elle marche, elle part. Elle ne sait pas où elle va, mais elle y va. Soudain, elle s’arrête. Les gens sont si pressés, alors qu’il leur reste parfois de longues années à vivre. Et elle alors ? Elle va mourir, et elle ne se presse pas, elle est la seule à profiter de ses dernières heures de vie. Au milieu des passants, elle s’allonge, la joue droite contre le sol. Elle mime un bonhomme qui marche, bonhomme dont les jambes seraient son index et son majeur gauches. Elle revoit des souvenirs, se rappelle tellement de choses. Plusieurs heures durant elle reste ainsi, sans changer de position. Et les gens passent à côté d’elle sans la voir, sans prêter attention à elle. Elle ferme les yeux. Deux larmes perlent aux coins de ses yeux, au bout de ses cils, et tombent sur le sol. Cela fait si longtemps qu’elle n’a pas pleuré… Elle s’assied en tailleur et reste quelques minutes ainsi. Puis, elle se lève et regarde sa montre. Déjà quatre heures. Elle avance vers son immeuble. Chez elle, elle sera seule, son père travaille le week-end et sa mère ne rentre pas non plus. Elle va chez des amis et lui dort là où il travaille. Elle arrive en bas de chez elle, compose son code et rentre dans la cour miteuse. A grands pas, elle rejoint la partie où vit sa « famille ». Ses parents se fichent d’elle. Elle entre la clé dans la serrure, déverrouille la porte et rentre. Elle balance son sac dans l’entrée, sans y prêter plus attention. Elle va directement dans sa chambre, dégage de la place sur son bureau, prend plusieurs feuilles, un stylo à plume et écris. Des lettres d’adieu. Pour ses amis, elle en écrit quatre de plusieurs pages chacune, pour ses parents, une seule petite feuille suffira. Elle a finit d’écrire, ses lettres sont finies. Elle range chacune d’elle dans une enveloppe avec le nom de chacun de ses amis et celle pour ses parents, elle ne marque que « Pour mes « parents » ». Elle va poser la lettre qui leur est destinée sur le lit de ses géniteurs, et autres lettres, elle les met dans son sac. Elle va dans la cuisine, ouvre le placard, prend un verre et ouvre l’eau. Quand celle-ci coule du robinet, elle a une légère teinte rougeâtre. Elle laisse couler l’eau plusieurs minutes et quand celle-ci est parfaitement claire, elle s’en sert un grand verre qu’elle boit d’une traite. Elle lave le verre, prend un couteau dans un tiroir et va dans la salle de bain. Elle met ses « plus beaux habits ». Un pauvre débardeur de velours et de dentelle noire, une pince en rose noire pour attacher ses longs cheveux châtains, une jupe courte sur un pantacourt noir et des bas en résille. Elle refait son maquillage. Puis, elle se met dans la baignoire. Elle ferme les yeux. C’est décidé, non, elle ne pleurera pas. Elle prend le couteau et trace une fine ligne rouge sur ses poignets. Puis, elle appuie plus sur la lame. La chair s’ouvre. Une ligne rouge s’écoule hors de ses veines, beaucoup de sang suit. Elle a mal. Elle grimace et prend l’arme dans l’autre main et se coupe l’autre poignet. La douleur est intense, mais bientôt elle fait place à une étrange sensation d’euphorie. Ca y est, elle part. Plus que quelques minutes au maximum. Elle ferme les yeux. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Le sang remplit peu à peu la baignoire. Le bouchon empêche le liquide de s’enfuir. Il ne lui reste plus de forces, mais elle est heureuse. Enfin, elle part, elle s’enfuit, elle quitte ce monde cruel. Elle amasse ses dernière forces et un « Je t’aime Clara » se forme silencieusement sur ses lèvres. Elle ferme les yeux et sourit. La voilà partie, elle s’est endormie. | |
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Bellatrix Black
Nombre de messages : 3428 <b>Fiche Personnage (consultable) </b> : Ici <font color=#FF0000><b>L\'Essentiel:&l : -[Nationalité]:Anglaise
-[Age du personnage]:16 ans
-[Année de l'élève]:6°année
-[Rôle, rangs et métier]:Préfète
-[Espèce:] Humaine
-[Sang : ]:Pur
-[Club : ]: de Slug/ de duel/ de bavboule
-[Activités:]aucune
-[Relations:] : Ici
-[Situation : ] : Célibataire
- [Instruments:] : Aucun
- [Armes et Pouvoirs:] : Baguette/magie noire/couteau.
- [Animal : ] Aucun à Poudlard. <b>Transplanage</b> : <b>Niveau de Quidditch</b> : <b>Niveau Sort Informulé</b> : <b>Statut du membre et activité </b>: : Admin ^^ Date d'inscription : 10/01/2007
Information du personnage REDOUTABILITE : de l'adversaire: (350/400) CADEAUX et BONUS REMPORTES :: Droit à la magie noire. Acces aux Lieux Bonus: Accées Partout !
| Sujet: Re: Elle -hémophobe s'abstenir- texte sombre Jeu 8 Mai - 1:17 | |
| En tout cas ce texte est surement l'un des plus sombre je trouve, car la personne est réellement désespéré, et qu'on a l'impression d'un enfermement autour d'elle comme si plus rien ne pouvait la toucher, comme si elle était isolé du monde, bien que tu évoques plus de personnages que dans tes autres textes, elle semble celle la plus seule ce qui est paradoxal... La fin est très triste mais bien décrite... | |
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Morgan Ridh
Nombre de messages : 372 Age : 29 <b>Fiche Personnage (consultable) </b> : Non reseigné <font color=#FF0000><b>L\'Essentiel:&l : -[Nationalité]:-[Age du personnage]:-[Année de l'élève]:-[Rôle, rangs et métier]:-[Espèce:] humain-[Sang : ]:mêlé-[Club : ]: aucun-[Activités:]aucune-[Relations:] : voir dans la fiche personnage ci-dessus.-[Situation : ] : célibataire- [Instruments:] :aucun- [Armes et Pouvoirs:] :baguette.- [Animal : ]aucun à Poudlard. <b>Transplanage</b> : <b>Niveau de Quidditch</b> : <b>Niveau Sort Informulé</b> : <b>Statut du membre et activité </b>: : simple membre Date d'inscription : 16/03/2008
Information du personnage REDOUTABILITE : de l'adversaire: (100/400) CADEAUX et BONUS REMPORTES :: Acces aux Lieux Bonus: aucun lieux bonus gagnés.
| Sujet: Re: Elle -hémophobe s'abstenir- texte sombre Jeu 8 Mai - 3:36 | |
| Elle s'est enfermée elle-même dans ce cocon de silence, mais en fait, tu décris vraiment ce que je voulais faire passer =)
et merci =D | |
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